Les lignes de Nazca

C’est un américain, Paul Kosok aux commandes de son petit avion qui vit en 1939 d’étranges figures déjà relevées en 1927 par un péruvien mais que personne n’avait encore étudiées.

Ces motifs gigantesques tracées à même le désert ont été réalisées probablement entre 900 avant J.-C. Et l’an 600 de notre ère par la civilisation Para puis Nazca. Ils représentent tantôt des dessins géométriques, tantôt des figures animales, humaines, végétales ou encore de simples lignes longues parfois de plusieurs kilomètres et parfaitement rectilignes. 


Quand à savoir comment ces géogllyphes ont été tracées car elles ne se voient que du ciel : cela reste l’un des plus grands mystères archéologiques du monde. 

A la question du « pourquoi », Il y a plusieurs théories dont la plus probante est vu l’importance de l’eau dans ce désert aride, les lignes correspondaient à un culte de l’eau et visibles par les Dieux. 

Ce que l’on peut observer,  c’est qu’elles ont été faites en enlevant des pierres sombres et en les empilant de chaque côté des lignes pour révéler un sol clair, riche en gypse. 


L’archéologue allemande, Maria Reiche, (1903-1998) a consacré sa vie à l’étude de ces dessins mais sa tâche la plus difficile a été d’essayer de les préserver intacts. Elle a même dû se battre pour paralyser un projet d’irrigation dans la région qui aurait conduit à la destruction de nombreux géoglyphes. Les péruviens lui en seront à jamais reconnaissants. 


À bord d’un petit avion, Éric a survolé ces emblématiques formes( personnellement je ne suis pas à l’aise dans les petits avions). 

Il a pu observer plusieurs figures de se site : la baleine, le colibri, l’astronaute, le singe (55 m), le chien, l’araignée, le condor (130 m), plusieurs formes trapézoïdales de plusieurs kilomètres, l’arbre, les mains (une à 4 doigts, l’autre à 5 doigts), le lézard (180 m).

Vu d’en haut il a pu également voir de magnifiques puits en spirales. 



Nuit a Nazca