Salar d’Atacama (2'300 m)

Dominée par une multitude de volcans et balayée par les tourbillons de sable, cette immense dépression saline de 3'200 km2 est le plus grand salar du Chili et l’un des plus grands gisements de lithium de la planète.

Mais pour nous : grande déception ... Dans notre esprit un salar est de couleur blanche comme Las Salinas Grandes en Argentine ou le Salar d’Uyuni en Bolivie ... mais pas celui-là ... En dehors de quelques lagunes, l’espace est essentiellement occupé par une croûte de sel, bétonnée par la poussière, formant un relief hostile et chaotique ou dessinant des vaguelettes rugueuses et brunâtres. Il paraît qu’il est assez blanc lorsqu’il pleut mais il n’y a pas eu de pluie depuis 14 ans, alors...

Bon, nous faisons tout de même une jolie balade sur un sentier de sel puis sur des passerelles en bois en passant près d’une succession de 7 lagunes turquoise (les Lagunas de Baltinache) au milieu d’un sol durci et craquelé. Malgré les alentours Il faut avouer qu’elles sont très belles et nous sommes contents d’y avoir fait une halte. Seules la première et la dernière sont autorisées à la baignade et malgré la température matinale assez fraîche, (l’air env. 15 degrés et l’eau env.8-10 degrés) nous faisons une trempette dans cette eau transparente et très salée. On y flotte comme un bouchon aussi bien que dans la Mer Morte : une sensation assez marrante ! Ensuite, une bonne douche s’impose pour enlever tout ce sel qui risque d’irriter notre peau !

Puis, chemin en sens inverse sur cette piste de 45 km avant de retrouver la route goudronnée pour retourner à San Pedro de Atacama afin d’y faire quelques courses. Après dîner, nous partons pour Socaire en prenant une route rectiligne qui longe la cordillère des Andes et ses multitudes de volcans culminant à plus de 5'000 m d’altitude.


Nuit à Socaire à 3'265 m afin de faire un palier pour nous acclimater à l’altitude. (Nous espérons pouvoir dormir demain à environ 4'000 m).