Comme prévu Eric part tôt pour prospecter plus bas mais il ne revient pas avec de bonnes nouvelles : il n’est pas possible de continuer, même en passant dans les broussailles car il y a un peu partout de grosses fissures creusées par les pluies, donc impossible de passer...

Il repart ensuite vers le haut en reprenant le chemin inverse jusqu’à une bifurcation que nous avions décidé de ne pas prendre hier car nous pensions que c’était trop étroit et en dévers pour notre véhicule. Il en a pour 5-6 heures de marche pour faire l’aller/retour... Pendant ce temps, il faut que je gère mon stress et que je reste positive. J’essaie de me changer les idées : ... j’écris et trie les photos pour le blog, fais des nettoyages, de la lessive et ... prie pour qu’Eric revienne avec une bonne nouvelle cette fois-ci.

Il est de retour vers 15h30 et pense que malgré 4-5 passages « délicats » on devrait pouvoir passer...

Nous revenons donc sur nos pas en retraversant notre empilement de pierres puis quelques crevasses avant d’obliquer à gauche sur le chemin que nous hésitions à prendre hier. Là encore il faut manœuvrer pour trouver le meilleur passage avant d’arriver à ... une barrière fermée par une chaine et un cadenat. Nous n’avons pas le choix et décidons de sortir la scie à métaux et en moins de deux nous pouvons ouvrir la barrière. (pourquoi l’autre chemin n’était pas également fermé ?!, cela nous aurait évité toutes ces galères !)

Encore un dernier passage difficile sur un sol en dévers et sablonneux avant d’arriver sur une route de ripio.

Cette fois-ci nous sommes sortis d’affaire, grâce au calme et au sang-froid d’Eric qui a maîtrisé à la perfection les passages difficiles.

Pour finir la soirée en beauté notre souhait est de passer la nuit dans ce magnifique parc. Mais nous nous faisons rattraper par les gardes qui nous disent que, depuis deux ans, il est impossible d’y entrer sans être accompagné d’un guide... (Heureusement que nous y sommes rentrés depuis l’autre côté hier !)


Nous nous éloignons donc de la réserve pour passer la nuit sur le bas-côté d’un chemin (pas très bucolique, hahaha).