Départ pour l’Île de Pâques.


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L’Île de Pâques, aussi appelée Rapa Nui, est distante de 3'747 kilomètres des côtes du Chili, pays dont elle fait partie. C’est l’une des terres habitées les plus isolées du monde et compte plus de 7'000 habitants appelés les Pascuans.


Pourquoi porte-t-elle ce nom ? Parce qu’elle a été découverte par des explorateurs Hollandais, le jour de Pâques 1722. Elle est surtout connue pour ses statues géantes appelées Moaï (il y en a presque 900 !) sculptées dans de la roche volcanique, le basalte. Elles ont été érigées entre le 13e et le 18e siècle sans doute pour vénérer les ancêtres. 

Ces imposantes statues dont le poids moyen est de 12 tonnes n’ont pas encore révélé tous leurs secrets... Comment ont elles été déplacées depuis la carrière jusqu’à leur emplacement définitifs ? Depuis plusieurs siècles on s’interroge sur les techniques employées pour déplacer ces statues. Pendant de longues années la plupart des spécialistes ont soutenu l’idée qu’elles étaient traînées sur des sortes de luges ou poussée sur des rouleaux de bois. Puis, au début des années 2000, des archéologues sont arrivés à la conclusion qu’elles n’étaient pas déplacées horizontalement, mais debout à l’aide de cordages en les faisant pivoter doucement sur leur base arrondie... Mais qui a raison ?!...


Petit lexique Rapa Nui

Ahu

Les ahu étaient les sépultures et les centres cérémoniels des villages. On pense qu’ils trouvent leur origine dans les autels présents en Polynésie françaises. Environ 350 de ces plates-formes recouvertes de pierre sont présentes le long du littoral. Parmi les différents types d’ahu, les plus impressionnants sont les ahu moai qui supportent des statues monumentales.


Moai

Image emblématique de l’île de Pâques, les moai sont des sculptures massives de personnages représentants les ancêtres des clans. Ces statues au visage impassible sont dressées dos à l’océan et font entre 1m et 10m de haut. Certaines ont été restaurées, d’autres ont été remises sur pied mais sont érodées et beaucoup sont renversées à terre. 

Sur les 887 moai connus, seuls 288 ont pu être posés sur leur ahu et les autres ont été abandonnés en route.


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Après un petit stress dû aux formulaires à remplir pour l’entrée sur l’ìle, nous arrivons après 4 h 50 de vo à l’aéroport de Mataveri de Hanga Roa, la seule petite ville de l’ile qui compte environ 8'400 habitants.

Un chauffeur de taxi nous attend et nous accueille avec un joli collier de fleurs.

Notre bungalow est Joli et nous sommes enchantés de l’emplacement car il se trouve proche du port et le centre-ville est à 10 minutes à pied. Depuis notre terrasse nous avons la vue sur la mer et nous apercevons nos premières statues (Ahu Vari Vai Uri, ahu Tahai et ahu Ko Te Riku).

A peine installés nous nous rendons au lieu-dit «Caleta Hanga Roa Otai» où a lieu une compétition de duathlon avec plusieurs catégories (hommes, femmes, juniors, adultes et seniors). Lors de la première épreuve les sportifs doivent pagayer sur une embarcation faite de roseaux suivie d’une autre où ils sont à plat ventre et avancent à mains nues pour effectuer un grand circuit, le tout avec de belles vagues...

Le soir sur une grande scène a lieu un concours de danse qui opposent 2 groupes formés d’une centaine de danseurs. Le spectacle, les costumes : tout est magnifique et nous passons une superbe soirée.


Nuit à Hanga Roa