Reserva Nacional Pingüino de Humboldt 

Cette réserve a été crée afin de protéger notamment les manchots de Humboldt qui nichent sur l’une des Îles (Choros).

(N.B. Les pingouins vivent dans l’hémisphère nord et volent. Les manchots vivent dans l’hémisphère sud et ne peuvent pas voler. Ceux que l’on peut observer dans la région sont de vrais manchots mais le nom espagnol « pingüino » prête à confusion…)


Aujourd’hui, la billetterie est ouverte et nous pouvons embarquer sur un petit bateau pour faire un circuit et s’approcher de deux Îles. 

Pour atteindre la première, l’île de Choros, le trajet est vraiment «sport». Les vagues sont très hautes et avec les creux on joue au yoyo et on se fait bien mouiller. (surtout moi qui me trouve sur le coté gauche tout à l’arrière, hahaha ! ) Heureusement, nous avons protégé nos téléphones avec une housse contre la pluie et avons une bonne veste goretex contrairement aux autres passagers ! ;-)

Arrivés en bordure de l’île nous sommes à l’abris du vent donc l’océan est calme : ouf ! 

Nous apercevons rapidement quelques lions de mer qui font bronzette sur les rochers puis une petite colonie de manchots de Humboldt. Nous ne les imaginions pas si petits, ils ne mesurent pas plus de 60 cm. En plus, le bateau se tient à distance afin de ne pas trop les perturber, donc on ne les voit pas très bien et nous sommes déçus du peu de spécimens observés. 

À part ça, l’île est belle, très découpée,

et il y a une cavité dans laquelle le bateau a pu s’enfiler. 

La deuxième île, celle de Damas est bien différente et assez plate. Elle possède de très belles plages de sable blanc mais nous ne pouvons malheureusement pas y accoster ces jours-ci. Afin de préserver la pureté de l’eau il est totalement interdit de s’y baigner même en plein été. En effet, le maquillage, la crème solaire, les parfums, etc. seraient nuisible à la clarté de l’eau…


De retour sur la terre ferme, il y a des barques qui font la queue pour venir apporter la récolte du jour : de gros coquillages (Loco) qui sont une spécialité culinaire de la région. Éric se lance dans la dégustation dudit mollusque : sans beaucoup de goût et un peu sec selon lui. Je reste plus classique avec des filets de Palomas, une valeur sûre !

La panse bien remplie, nous décidons d’un commun accord de nous éloigner de l’Océan un soir pour retrouver une température plus clémente et sans vent.


Ambroise nous conduit donc sur une belle petite route de montagne sinueuse à souhait, et c’est perdus dans la montagne, au sud de Freirina, que nous nous arrêtons en cette fin d’après-midi. 

Aucun bruit et pas de vent : le calme, le silence… La nuit va être belle !