Arrivés à Ollague nous nous n’allons pas à la douane mais bifurquons pour prendre comme prévu la « route andine » qui va longer la frontière Chilienne-Bolivienne.


Si le début de la route est lisse et magnifique, la suite va être bien différente… 

Depuis un moment on remarquait qu’elle devenait légèrement humide et il y a eu même un endroit plus que mouillé mais nous n’étions pas trop en soucis. 

À un moment donné nous passons tout près d’une mine encore en exploitation; on nous a fait signe d’avancer, donc pour nous la suite de la route devait être bonne sinon il nous aurait informé …. 

Mais 10 minutes plus tard ça commence à se compliquer et nous devons faire un détour sur un terrain accidenté pour éviter des crevasses infranchissables. (Il ne faut rouler ni trop vite ni trop lentement pour ne pas s’enfoncer et rester bloqués … )

Puis, au loin, on remarque un véhicules qui vient dans notre direction et avant de nous croiser, il fait un demi-tour et s’arrête. Un gars de la sécurité (casque et gilet pare-balle) qui a été averti de notre arrivée par  un agent de la mine, sort de son pickup et vient vers nous. C’est lui qui nous informe que suite aux pluies de la nuit passée, la route est impraticable sur un long tronçon et il nous invite à le suivre afin qu’il puisse nous montrer le meilleur passage à prendre. (Heureusement, car sans lui on aurait été dans de beaux draps !) Donc on le suit tant bien que mal jusqu’à ce que la route devienne à nouveau praticable. (Il ne faut rouler ni trop vite ni trop doucement pour ne pas s’enfoncer et rester bloqués).

Là, il nous dit que la suite de la route a été réparée et que nous ne rencontrerons plus de difficultés (on est ravis !). Merci beaucoup pour votre aide !

Effectivement, à part un autre petit passage dans l’eau, la route est à nouveau belle ! Youpie !!! 


On est contents de s’arrêter au mirador du Salar de Coposa pour la nuit (3’700 m)